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mercredi 21 août 2013

Vin et fromage officiels
Denis Pittet, journaliste *
Il y a parfois des journées ou des moments magiques. Ou l’on ressent que tout va bien et ou l’on se sent heureux. Ou l’air est limpide, le ciel bleu, qu’une petit brise allège la chaleur bienvenue du soleil. Jeudi 15 août dernier matin était un de ces moments. C’est ce jour que le Conseil d’Etat avait choisi pour annoncer au monde entier quel vin et quel fromage il avait désigné comme «Vin du Conseil d’Etat » pour 2013-2014 et quel «Gruyère AOP» serait le «Fromage d’excellence» pour la même période. En fin de matinée, quelques dizaines de personnes se sont ainsi trouvées réunies au Domaine de Fischer, à Bougy-Villars, au-dessus de Féchy (pour ceux qui l’ignorent, c’est sur La Côte) pour une cérémonie sans chichis, sans trop de protocole (sans protocole du tout au fond), mais empreinte de messages dits et non-dits. Le chef du département de l’économie – en présence du président du Gouvernement – a donc remis diplômes et plaques aux récipiendaires : le domaine de Fischer, 1er Grand cru vaudois et le Gruyère AOP de la fromagerie de Peney-le-Jorat. Les professions et interprofessions du monde vitivinicole et du Gruyère étaient là, et il s’est passé quelque chose. A ce stade, vous allez tous me demander quoi? Ben le non-dit. Cette sorte d’impression proustienne de déjà vu au goût de Madeleine ou de projection dans un futur qui a le poids du passé. Soudain, vous sentez confusément qu’en dehors des paroles et des odeurs, il y a quelque chose de plus qui concourt au pur bonheur. Un sentiment de gravité et d’importance mais vécu dans l’essence même de la légèreté. Sur la route du retour, je me suis longuement interrogé sur tout ça. Je pense que la réponse est dans le mot Nature. Ce jour-là, la nature nous a offert ce qu’elle seule peut offrir: un paysage grandiose et les produits du terroir issus de ces lieux. Du vin, du fromage, du soleil. Cela doit vous parler, amis Valaisans.
 * Délégué à la communication du département vaudois de l’Economie et du sport

mercredi 7 août 2013

Chronique du Nouvelliste du mercredi 7 août 2013


Le lac Léman, ses plages
Denis Pittet, journaliste *

Le lac Léman est – faut-il le rappeler – totalement indissociable du canton de Vaud. C'est aussi le plus grand lac naturel d'Europe de l'Ouest. Certains esprits chagrin ne manqueront pas de dire que ce lac vaudois est partagé par la France, Genève et le… Valais. Mais pour les Vaudois, le Léman c’est le Léman et touche pas à mon lac. Un fait est totalement indéniable: un des plus beaux paysage du monde est Lavaux, et Lavaux, porté désormais au patrimoine mondial de l’UNESCO, est vaudois.
Le Léman ne se résume pas à un paysage. Ses berges regorgent de centaines d’endroits magnifiques, voire magiques, qui tous offrent des particularités : lumières en toutes saisons, vues surprenantes, coins de sables, plages de rochers ou de galets, petites guinguettes sympas et dédiées aux habitués. Le lac appartient à personne et à tout le monde, mais le lac a sa vie et ses habitués. Entre pêcheurs professionnels et dame qui se baigne systématiquement et sans faille tous les jours de l’année, le panel est immense de celles et ceux qui aiment et fréquentent le Léman.
En cette période estivale, il faut donc parler aussi des plages du Léman. On en dénombre officiellement plus d’une centaine! Certaines sont grandes, d’autres minuscules et connues des seuls initiés. La plage de Lutry (Curtinaux) est super connue et abrite une buvette dont la renommée s’étend jusqu’au Pôle nord. Le week-end en fin de journée, là-bas, c’est l’émeute. Il ne reste plus un centimètre carré pour poser son linge à l’ombre des grands peupliers qui bordent cette plage et la file des baigneurs qui attendent leur tour pour commander qui une saucisse ou qui un tartare s’étend sur des dizaines de mètres et sous l’œil goguenard de celles et ceux qui sont déjà «installés». Cette buvette est l’une des «place to be» de la région lausannoise.
Mais il reste toujours la meilleure place de libre: dans l’eau. Avec cette période de beau, l’eau frise sans doute les 24 degrés, et c’est un vrai bonheur de nager un peu au large, de regarder les fumées des barbecues et de se laisser chatouiller les orteils par une ou deux algues.
* Délégué à la communication du département vaudois de l’Economie et du sport