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mercredi 16 octobre 2013




Observations d’octobre
Denis Pittet, journaliste *

Vaud roule vers Zoug : avant-hier lundi, sous une pluie presque battante, une trentaine de cyclistes vaudois sont partis pour un périple d’une semaine en direction de Zoug, où s’ouvre samedi la foire annuelle. Ils apportent sous leur selle un message d’amitié des Vaudois aux Zougois. Sur ces trente cyclistes, 22 quasi pro, dont Laurent Dufaux ou Bertrand Duboux, mais aussi Philippe Leuba, l’huissier chef du canton de Vaud, des fonctionnaires femmes et hommes et accessoirement le soussigné. Ces derniers n’ont parcouru que la moitié de la première étape, soit 45 kilomètres jusqu’au centre mondial du cyclisme à Aigle. Le sport unit et réunit. Le vélo est une école de modestie. Longer seul le Dézaley après avoir été largué rapidement par le peloton un matin d’octobre avec comme toile de fond une symphonie de gris est finalement un moment de joie.
Les malheurs du Lausanne-Moudon : cette brasserie est l’une des plus connues de Lausanne. Dans les années 2000, elle cartonnait : personnel avenant, mets simples et bons, décors magnifiques. L’alchimie de la réussite d’un bistrot ne tient à rien. Parfois, vouloir faire mieux conduit à la catastrophe. On apprend qu’après des transformations qui en ont fait un établissement plus «cosy», les clients on déserté…. Des consultants sont désormais appelés à la rescousse pour redresser la barre. C’est d’une tristesse….
Patinoires : lorsque j’avais 15 ans, nous étions une équipe à guetter avec une folle impatience la date d’ouverture des deux patinoires d’alors à Lausanne. Montchoisi et la Pontaise. La Pontaise ouvrait en général une semaine avant Montchoisi. La patinoire, c’était draguer les filles et jouer au hockey. Que du bonheur donc. Cette année, Malley ouvre samedi (mais n’existait pas en 1973) mais la Pontaise ouvrira le 26 octobre (!) et Montchoisi le 4 novembre (!!). Si une telle chose était intervenue jadis et que Facebook avait existé, nul doute que nous aurions créé un page « Touche pas à mes patinoires lausannoises »….
* Délégué à la communication du département vaudois de l’Economie et du sport

mercredi 2 octobre 2013

Chronique du Nouvelliste du mercredi 2 octobre 2013




Des restos vivants
Denis Pittet, journaliste *

Quels établissements publics (cafés, bars, restos, dancing et night-clubs) ont été ou sont connus et célèbres à Lausanne ? Pas si facile, ce d’autant que depuis toujours, une éclaffée d’établissements ont changé de mains et souvent de noms.
On croit un peu vite et un peu à tort que le centre de Lausanne a émigré au Flon. C’est faux. Le centre de Lausanne est le quartier de St Pierre. Dans les années 60 on y trouvait déjà un resto très connu : «Le Jour et Nuit» ; à côté se trouvait dans les années 70 le « Major Davel » (MAO) qui fût – hélas – un des premiers points de fixation de la drogue à Lausanne. A quelques mètres de la rue qui était alors elle-même la plus chic de Lausanne, la rue de Bourg. Entre St Pierre et St François a régné en maître le «Central» et ses hauts plafonds. Aujourd’hui, le quartier de St Pierre abrite une collection d’établissement qui drainent une clientèle hétéroclite, jeunes, bobos, moins jeunes et étudiants: le Bleu Lézard, le Captain Cook (posé à côté de l’inébranlable « Couscous »), le «Buzz», «L’Etoile blanche» (ancien MAO), «Le café St Pierre», le «Da Carlo» (anciennement le Dôme depuis 1950 !) et la première pizzeria de Lausanne  - Chez Mario -, ouverte en 1958. Un peu plus loin, «Le Barbare» existe toujours, perché sur les Escaliers-du-Marché et propose depuis 40 ans son fameux chocolat chaud maison. Juste avant se trouve «L’Evêché» autre monument du coin.
Voilà pour l’histoire d’un quartier, d’un coin de Lausanne. On pourrait faire de même pour Ouchy.
Côté «night-clubs», il y en avait de mythiques à Lausanne : «Le Tabaris»,  «La Belle Epoque » (disparus) et le plus ancien d’entre eux, «Le Brummell» et «Le Paradou», qui existent toujours.
Citons encore pêle-mêle «La Voile d’Or », devenue «L’Amnésia» (fermé) et les deux établissement mythiques de la Cité eux encore bien vivants : «Le Lapin Vert» et le «XIIIe Siècle» et près de la Riponne, «Le Great Escape» qui cartonne dès le jeudi soir.
* Délégué à la communication du département vaudois de l’Economie et du sport