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mercredi 13 avril 2011

Le Nouvelliste, c'est reparti

La "chronique vaudoise" reparaît tous les 15 jours dans le "Nouvelliste" dès le 6 avril 2011. Sous un nouveau titre (nouvelle formule du NF oblige): "Bouchon vaudois"
Voici le texte:

Sur l’air de «Mission impossible» (1)
Denis Pittet, journaliste, délégué à la communication du département de l’Intérieur vaudois

Mes trois fidèles lecteurs seront contents : revoilà la chronique vaudoise. Ce retour est placé sous le signe de «Mission impossible». Le Chef a dit : «Essaye d’expliquer la politique vaudoise aux Valaisans». Déjà que ma double-casquette de journaliste et de responsable de la communication dans un département qui chapeaute (la casquette qui chapeaute..) les communes (et qui plus est en pleines élections communales) ne me facilite guère la tâche, me voilà donc confronté à un exercice d’équilibrisme qui à lui seul devrait me valoir le Prix Jean Dumur. Explique la politique vaudoise qu’il a dit…. Préambule obligatoire: le Vaudois est un être affable, calme, consensuel, rarement colérique, un brin chamailleur, qui trouve toujours que son voisin a quelque chose de mieux que lui, respectueux du Très-Haut tout en sachant moins bien qu’un Valaisan ce que le Très-Haut représente. Aristote ayant décrété sur une plage voici un bon bout de temps que la politique devait conduire in fine au Bien de la Cité, les Vaudois, depuis le départ des Bernois en 1536 et surtout depuis 1803, traduisent cela par «Chacun pour soi et les vaches seront bien gardées». Ca a marché, cela ne marche plus, car nous, Vaudois, sommes de plus en plus nombreux. Dans cette première leçon sur la politique vaudoise, je me bornerai donc à définir les partis en fonction des qualifications évoquées plus haut. Or donc, le Radical est calme et consensuel. Les 3-4 PDC qui restent savent mieux que les autres qui est le Très-Haut. Les Libéraux sont un brin chamailleur de l’intellect. Les UDC sont chamailleurs tout court. Les Verts sont indéfinissables. Et les Socialistes (et POP, etc.) sont ceux qui lorgnent dans le jardin du voisin. Dans une prochaine chronique, nous verrons comment et avec quelle subtilité un socialiste vaudois peut-être de droite et un radical peut tendre à gauche. Nous essayerons aussi de voir comment et pourquoi les politiques vaudois stressent un max de devoir gérer à la suite élections communales, fédérales et cantonales, entre maintenant et mars 2012.

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