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vendredi 17 juin 2011

Chronique du Nouvelliste du 16 juin 2001

Portrait des Valaisans via FB
Denis Pittet, journaliste *

Amis de la modernité et des réseaux sociaux, bonjour. Si vous n’êtes pas sur Facebook, Twitter, LinkedIn, My Space, Viadeo, vous êtes «out»! Publiez, partagez, échangez, dites «J’aime» et envoyez des «pokes» ! Bon, ni une, ni deux, j’ai donc lancé cet appel sur Facebook : «Dans le but de rédiger ma chronique, j'aimerais savoir ce que vous pensez des Valaisans. La question s'adresse à tout le monde sauf les Valaisans. Il n'y a aucune restriction pour les réponses, vous pouvez aborder tous les thèmes». J’insiste à ce stade pour préciser qu’une telle démarche a valeur de sondage à prendre au sérieux. Je vous rappelle que tous les médias dignes de ce nom utilisent et promeuvent l’usage des réseaux sociaux.
Passons aux résultats. Je vous livre un condensé que j’espère le plus fidèle possible aux réponses reçues. Voici donc le Valaisan vu par les Vaudois de FB: «Ils sont des petits taurillons fougueux qui vous embarquent ou vous piétinent. Ils sont chaleureux et très hospitaliers, de bons vivants avec des principes bien ancrés. J'aime leurs avis tranchés, leur détermination dans leurs activités, leur indifférence par rapport au qu'en dira-t-on, leur joie de vivre, leur accent, leur côté italien... Du roc, ces Valaisans! Ils sont teigneux et adorables, bougons et plein d'humour, renfermés et accueillants. Bref plein de paradoxes comme toutes les personnes de valeur. Leur seul défaut ? Dire chalé, lé et Valé au lieu de chalET, lAIT et ValAIS. On les adore. Même si ils nous le rendent très mal. Avec les Valaisans, il n'a y a pas tellement de milieu. Tu es accepté, avec tout ce que ça comporte, ou tu es rejeté avec tout ce que ça comporte. Si un Valaisan dit: «Tu mets plus les pieds chez moi», tu n'as plus besoin de te pointer! Un ajoute. «J'aimerais simplement que le Chablais vaudois soit rattaché au Valais. Ca réglerait tous nos problèmes». Enfin, «cette fierté d'être Valaisan a un côté parfois agaçant: c'est le canton le plus beau, où il fait toujours soleil, où il y a le meilleur vin... Et puis surtout, surtout, il y a la Coupe suisse de foot: à tellement se vanter, je rêve chaque fois que Sion trébuche, juste pour ne plus les entendre fanfaronner. Presque comme pour les Bleus, finalement... Les Valaisans seraient-ils "nos" Français?».
Oh!

* Délégué à la communication du département de l’Intérieur vaudois

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