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mardi 12 juillet 2011

Chronique du Nouvelliste du 13 juillet 2011: la Swissgolfweek

Les 10 ans de la Swissgolfweek
Denis Pittet, journaliste *

Dans cinq jours, soit dès lundi, 474 golfeuses et golfeurs vont envahir pacifiquement le Valais pour une semaine. Les parcours de Sion, Crans, Sierre et Loèche accueillent en effet la «Swissgolfweek» (SGW), qui fête ses dix ans d’existence. La «Swissgolfweek» est la plus grande compétition amateur de Suisse. Répartis en 4 groupes, les joueurs «tournent» sur les 4 parcours durant 4 jours, le lundi étant la journée d’accueil (à Sion) où tout le monde se retrouve et participe à des concours et des animations.
C’est au sein de l’ASGI (association suisse des golfeurs indépendants) que l’idée un peu folle d’organiser cette compétition a germé. Ils sont trois, un jour d’octobre ou de novembre 2001, à lancer le truc : Pascal Germanier, secrétaire général, Pierre-Alain Bally, trésorier et Yves Hofstetter, alors président, aujourd’hui membre d’honneur de l’ASG. Pascal Germanier : «Nous voulions une compét spéciale, amusante, originale, grande, populaire. Le concept de départ est toujours celui d’aujourd’hui : 4 jours, 4 clubs et 400 joueurs». Ses potes lui disent OK et visent deux ans de préparation. Germanier fait le forcing. La première SGW se tient 7 mois plus tard en août 2002, aux golfs des Bois, Vuissens, Payerne et Gruyère. Un exploit, 290 joueurs, 446 en 2003, 474 depuis deux ans ! Le pari des dix ans était de centraliser la SGW en Valais et de jouer Crans, un mois et demi avant l’Open. Les places, cette année, ont été très chères et il faut savoir encore que les Suisses allemands adorent venir jouer une compétition qui s’est toujours déroulée sur le plateau romand.
Vous savez tout sauf l’essentiel : l’ambiance. A la SGW, on rit, on pleure, on joue, on en peut plus, on boit des verres, on se lève parfois très tôt ou couche trop tard, on apprend l’amitié, l’humilité, on découvre des parcours, on rejoue dans des endroits merveilleux et on est encadré par une équipe juste fantastique. Tout est dit ou presque. En fait, c’est un livre qu’il faudrait écrire sur cette fantastique aventure sportive et humaine.
* Délégué à la communication du département de l’Intérieur vaudois

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