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mercredi 5 décembre 2012

Chronique du Nouvelliste du mercredi 5 décembre 2012

L’Hermitage et la Banque cantonale vaudoise
Denis Pittet, journaliste *

Il vous reste 11 jours pour venir voir l’exposition de la Banque cantonale vaudoise (BCV) à la Fondation de l’Hermitage à Lausanne. Cette expo a ouvert ses portes le 9 novembre dernier et les fermera le dimanche 16 décembre. Cinq semaines, une durée inhabituelle de l’avis même de la directrice de la Fondation, Sylvie Wuhrmann, où la règle veut que les expositions s’étalent plutôt sur quatre mois.

«Contemporain… Ou bien ?» est le nom un brin «vaudoisisant » (on aime ou pas) donné à cet événement. La BCV présente ainsi son expo : «La Fondation de l’Hermitage présente 117 œuvres réalisées par 54 artistes liés au canton de Vaud, du 20e siècle à nos jours. Des peintures classiques sont associées à un large panorama de la création contemporaine avec ses formes d’expression variées, allant de la sculpture à la vidéo et du dessin à la photographie». Voire. De sculpture et de vidéo, il est en réalité très peu question.

Il faut savoir que la BCV, depuis une quarantaine d’années, a acquis plus de 2000 œuvres d’artistes nés ou travaillant dans le canton de Vaud. Ces actes visent à soutenir la production artistique du canton. Sur ces 2000 œuvres, Catherine Othenin Girard, conservatrice de la collection d’art BCV, nous apprend que 80% de ces dernières «tournent» des bureaux feutrés de direction aux espaces bancaires dispersés sur le sol cantonal. Heureux banquiers qui peuvent travailler à la lumière d’un Bocion…

La magie de l’exposition tient à deux choses: de belles découvertes évidemment – malgré certaines notules se rapportant aux œuvres qui sentent bon le charabia parfois un peu autiste des historiens de l’art – et la maison de maître de l’Hermitage qui abrite l’exposition. Pour ceux qui ne connaissent pas l’endroit, le parc, les arbres et la vue offerte depuis ce lieu, c’est une obligation de faire le déplacement tant c’est beau. Un des plus merveilleux points de vue de Lausanne à l’extérieur, et de belles vues à l’intérieur. Que demander de plus?
* Délégué à la communication du département de l’Intérieur vaudois













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