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lundi 7 mai 2012

Chronique du Nouvelliste du 2 mai 2012

Lausanne bouge

Denis Pittet, journaliste *



Le mois d’avril est traditionnellement un mois «chargé» en événements pour Lausanne. Un des signes parmi tant d’autres qui révèlent cette agitation passagère mais importante sont les communiqués de presse de la police de Lausanne, qui, avec une impassibilité qui frise la zénitude totale, annoncent sans broncher que les deux tiers de la ville seront paralysés, impraticables aux voitures et parfois aussi aux piétons. Même les transports publics se voient parfois entravés. Seuls les métros échappent aux restrictions, car un coureur des 20 km de Lausanne sera toujours perdant contre une rame lancée à 60 km/h…

En cette année 2012, il y a donc eu d’abord le prologue du Tour de Romandie, le mardi 24 avril dans l’après-midi. Tout s’est bien passé et, bien sûr, il y a eu quelques bouchons sous gare, mais rien de grave.

Il y a eu ensuite samedi 28 les «20 km de Lausanne». Il y a plusieurs choses à dire sur cette manifestation. La première a eu lieu le 6 juin 1982 et en 2012, la 31ème édition s’est donc déroulée. Pourquoi s’appelle-t-elle les «20 km de Lausanne »? Parce que dès 1981, dans les milieux sportifs et olympiques de Lausanne, on songeait déjà à la création du Marathon de Lausanne, mais que dans l’immédiat avait été créé le «semi-marathon», donc les 20 kilomètres. Cette course unique dans son esprit et son tracé réunit des milliers de personnes et bénéficie à la fois d’un capital sympathie énorme, d’une aura et de la compétence de centaines de personnes – bénévoles en majorité - qui concourent à chaque reprise au succès magistral et pratiquement toujours salué par le soleil, comme cette année, de cette journée.

Enfin cette semaine (dès demain et jusqu’à dimanche) c’est le Carnaval de Lausanne qui bloque la ville. C’est la 28e édition! Au début, il s’appelait «Fête du Soleil». Ses créateurs avaient expliqué à l’époque vouloir se démarquer des carnavals hivernaux de février. Tout le monde avait trouvé cela bizarre. Près de 30 ans plus tard, le Carnaval – souvent décrié - est toujours là. Il attire en moyenne 60'000 personnes à Lausanne.

* Délégué à la communication du département de l’Intérieur vaudois













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